Le
moteur à induction présent dans certains appareils électroménagers est un moteur utilisant différents aimants pour créer un champ magnétique à l'origine des mouvements du rotor. Par rapport à un
moteur classique fonctionnant grâce à un système de balais, le moteur à induction offre un fonctionnement plus silencieux tout en préservant la consommation électrique et la durée de vie de l'appareil. L'utilisation d'aimants permet en effet de mieux contrôler la puissance tout en réduisant les frottements lors de l'utilisation.
Dans le cas des lave-linges, par rapport aux moteurs "classiques" utilisant une courroie enroulée dans une poulie pour faire tourner le tambour, les moteurs électromagnétiques à induction fournissent généralement directement leur puissance au tambour (cela dit, il reste possible que certains moteurs à induction soient connectés à un dispositif de transmission indirect avec courroie comme le
EcoSilent Drive de Bosch). Au lieu d'alterner phases de marche et d'arrêt à pleine puissance, le moteur régule la vitesse de rotation du tambour automatiquement. Il en résulte une consommation moindre et un fonctionnement plus silencieux (moins de vibrations en comparaison d'un fonctionnement avec courroie).
La puissance étant par ailleurs automatiquement régulée durant les différentes phases du cycle, la rotation du tambour peut être plus flexible et s'adapter ainsi plus précisément en fonction de la situation, notamment en ce qui concerne le linge délicat (c'est le cas par exemple des lave-linges LG équipés de la technologie
6 Motion Direct Drive dont le sens de rotation peut varier au cours du cycle). Enfin, un moteur à induction utilisant moins de pièces qu'un moteur classique, les frottements sont également réduits pouvant ainsi prolonger la durée de vie du moteur.
En ce qui concerne les lave-vaisselles, le moteur à induction permet par exemple de faire tourner les bras de lavage aspergeant l'eau. Ici aussi, l'énergie des aimants est utilisée pour créer un champ magnétique qui permet de faire tourner le rotor et d'optimiser la consommation énergétique. L'absence de balai permet également de réduire le nombre de pièces pour prolonger la durée de vie tout en évitant le phénomène de frottement, offrant ainsi un niveau sonore limité par rapport à un moteur traditionnel.
Par ailleurs, la faible taille du moteur permet également de gagner de la place au niveau de la cuve du lave-vaisselle pour optimiser l'espace disponible sans pour autant diminuer les performances de l'appareil. On peut par exemple retrouver le moteur
iQdrive utilisant le système à induction sur certains lave-vaisselles Siemens.
*TOUS* les moteurs électriques sont "à induction". C'est même leur principe de fonctionnement, qu'ils soient "universels", avec ou sans courroie, "direct drive" ou pas, monophasés ou triphasés, à courant continu ou alternatif !
Y-a-t'il quelqu'un ici, capable d'expliquer ça simplement en respectant les principes et le vocabulaire électrotechnique ?
Mon avis : l'idéal pour un lave-linge domestique en l'état des techniques est un moteur "à induction", c'est à dire un moteur pas à pas (stepper motor) commandé par une électronique de puissance faisant varier la fréquence et la phase du courant de commande. Si j'ai bien compris, c'est le principe du moteur dit "à induction" dans le charabia publicitaire des constructeurs qui ont tendance à opacifier cet aspect de leurs produits : pour preuve, les critères de sélection des marchands ne mentionnent jamais le type de moteur d'entraînement !
Essayez donc de choisir un lave-linge en fonction de son type de moteur... Bon courage !
A contrario, évitez absolument les moteurs dits "universels" munis de charbons qui s'usent et dont le fonctionnement génère énormément de parasites. C'est un moteur d'un autre âge !
Ensuite, mieux vaut une courroie car en cas de défaillance des paliers du tambour, le coût de réparation d'un "direct drive" est bien plus élevé qu'un remplacement de courroie.
En effet, une courroie, ça ne casse jamais. Au pire, elle saute en raison d'une surcharge de linge. Mon vieux Thomson avait 25 ans et n'a jamais cassé sa courroie, il est mort à cause des roulements de tambour ! Respect !
Et même en cas de casse de courroie, la réparation est infiniment moins onéreuse : un bricoleur débutant y arrive tout seul sans peine.